International 27 mai 2022

Aide à l’Ukraine pour exporter ses grains entreposés

Réunis à Stuttgart en Allemagne, les ministres de l’Agriculture du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Union européenne) se sont donné l’objectif d’aider l’Ukraine à exporter les grains et les oléagineux entreposés depuis la dernière récolte.

Entre 15 et 20 millions de tonnes de grains de la dernière saison sont entreposés dans les installations portuaires d’Ukraine alors que ses trois principaux ports d’exportations agricoles sur la mer Noire, soit Odessa, Mykolaïv et Marioupol, sont bloqués. Les autres options d’exportation sont les voies terrestres et ferroviaires.

« Si nous voulons acheminer les céréales vers le marché, il y a évidemment de gros problèmes de transport, notamment parce que le [système] ferroviaire en Ukraine est différent de celui de la Pologne, par exemple. L’Union européenne s’est donc engagée à travailler sur ce sujet et ce que j’ai vu comme contribution potentielle du Canada lors de ma discussion avec le ministre ukrainien de l’Agriculture, c’était plus autour des exigences agrosanitaires », a indiqué la ministre canadienne de l’Agriculture, Marie-Claude Bibeau. Cette dernière explique que des certificats d’exportation sont requis pour transporter les grains et assurer la qualité des produits. Ottawa a promis de fournir des moyens techniques ou matériels pour améliorer la capacité de certification des céréales ukrainiennes.


7 % plus de blé

Le Canada se prépare à combler la demande occasionnée par l’invasion de l’Ukraine, l’un des plus grands pays producteurs de tournesol, de blé et de maïs. Les producteurs canadiens ont semé 7 % plus de blé pour combler la demande à venir sur le marché international.