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À la sapinière Downey, les ventes ont été bonnes les deux premières fins de semaine de décembre.
Chaque samedi, entre 400 et 500 personnes sont allées à Hatley se choisir un sapin de Noël. L’arbre ne cache cependant pas la forêt : si l’autocueillette est de plus en plus populaire, le marché connaît globalement malgré tout des ratés.
« Le marché est passé de bon à moyen, résume Larry Downey. Fin septembre habituellement, nos ventes aux grossistes sont complétées. Cette année, il a fallu attendre jusqu’en novembre, ce qui a créé un climat d’anxiété. »
Fernand Plante, producteur à Bonsecours et porte-parole de l’Association des producteurs d’arbres de Noël, abonde en ce sens. « On a déjà fait 30 M$ par année, là c’est 23 M$. Le prix des arbres a baissé, mais aujourd’hui les grossistes payent le transport. Il a fallu faire plus attention à nos dépenses, par exemple, on met moins d’engrais. » Ce sont toujours les revendeurs qui font la piastre, remarque-t-il : un arbre qu’il a vendu autour de 25 $ se vend presque quatre fois plus cher au détail.
Depuis dix ans, le Québec reste le principal producteur et exportateur canadien de sapins de Noël. En 2010, le Québec a vendu 808 000 sapins aux États-Unis, chiffre en légère hausse par rapport à l’année précédente, mais loin des années fastes de 1999 à 2004.
Les producteurs québécois compensent en exploitant davantage le marché canadien. En 2009, ils auraient vendu 400 000 arbres dans le reste du Canada, pour des ventes de 8 M$. Cette tendance devrait s’accentuer.