Forêts 2 septembre 2014

De quoi se sucrer le bec

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Les Québécois auront amplement de sirop d’érable pour se sucrer le bec. Malgré une saison capricieuse, les acériculteurs ont réalisé une autre excellente récolte de sirop d’érable.

En dépit d’un printemps tardif, ils ont réussi à produire 113,7 millions de livres, soit la seconde meilleure récolte jusqu’à ce jour.

Serge Beaulieu, président de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, rapporte qu’un mois d’avril « frais » a permis contre toute attente d’obtenir une récolte abondante.

« Cette température semble avoir été avantageuse pour les producteurs du Bas-Saint-Laurent–Gaspésie, qui ont connu une excellente récolte avec un rendement dépassant les 3 livres à l’entaille [3,18 lb/entaille] », a-t-il souligné.

En comparaison, les 42,7 millions d’entailles en production des 7 300 entreprises acéricoles québécoises ont obtenu un rendement moyen de 2,67 livres à l’entaille. La qualité semble aussi au rendez-vous, puisque près de 75 % du sirop d’érable déjà inspecté et classé se situe dans les 3 premières catégories, soit extraclair, clair et médium. La récolte 2014 représente près de 225 000 barils de sirop d’érable à classer et à inspecter.

En attendant la récolte 2014, la réserve stratégique a bien joué son rôle puisque 11,5 millions de livres ont été vendues en mars et en avril par l’Agence de vente. En début de saison, la réserve s’élevait à 52 millions de livres. La récolte 2014 viendra sûrement augmenter cette réserve, tandis que les producteurs acéricoles se trouvent toujours dans l’attente d’une décision de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec pour assurer son financement.