Forêts 16 septembre 2016

Être un meilleur bûcheron, ou ne plus être

En mars 2015, un bûcheron s’est sectionné l’artère fémorale avec sa scie à chaîne dans une érablière de la Montérégie. Entre 2010 et 2014, 16 autres travailleurs sont décédés au Québec dans le secteur de la forêt et des scieries. Voici quelques conseils qui pourraient sauver votre vie ou, à tout le moins, améliorer votre efficacité au travail.

Le bûcheron d’aujourd’hui dispose de plusieurs sources d’information qui lui permettent d’améliorer ses techniques d’abattage et sa sécurité en forêt. À ce sujet, Gaétan Grondin, un bûcheron de longue date et formateur accrédité par la CNESST, formule une série de recommandations constructives.

 

1 – Bien démarrer sa scie et bien choisir ses équipements de protection!

2 – Comment déprendre un arbre encroué?

3 – Comment ébrancher sécuritairement un feuillu?

4 – Comment ébrancher efficacement un résineux?

5 – Comment couper un arbre chargé de neige ou de verglas?

6 – Connaître les entailles de direction d’abattage

7 – Abattre un arbre en le dirigeant dans le sens contraire de son inclinaison naturelle

8 – Pas de rigolade avec les chicots!

9 – Créer des « saignées » pour faciliter l’utilisation du levier d’abattage

 

16 heures « payantes »

Une formation de 16 heures sur l’abattage est offerte dans la plupart des régions à un coût raisonnable (30 $ dans certains syndicats de producteurs forestiers). Le site www.foretprivee.ca présente le calendrier des cours dispensés. Celui du www.csst.qc.ca affiche le nom de certains formateurs.

Des propriétaires de boisés peuvent être rébarbatifs à l’idée de suivre une telle formation, mais force est de constater qu’il s’agit d’un cours élaboré par des spécialistes expérimentés. Il permet aux bûcherons, autant les débutants que ceux qui possèdent déjà de bonnes connaissances, d’améliorer significativement leurs techniques et, qui sait, de sauver leur vie.