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PUBLIREPORTAGE
Au fil des années, les producteurs de porcs se sont dotés d’outils de collecte de données. Ils voient maintenant apparaître sur le marché de plus en plus de solutions pour automatiser et accélérer la prise de décision. Et ce n’est qu’un début!
Voilà notamment ce qu’a souligné Tom Stein, docteur en médecine vétérinaire et conseiller stratégique chez Maximus, lors d’une conférence donnée dernièrement dans les bureaux de l’entreprise.
Le spécialiste de l’élevage porcin en sait quelque chose. Il y a quelques années de cela, il lançait PigCHAMP, un logiciel de gestion des données, puis fondait MetaFarms, une entreprise de développement de logiciels au service des éleveurs.
« On est passé du papier aux téléphones intelligents et aux tablettes très rapidement, dit-il. Le défi maintenant, c’est d’amener le cerveau dans la porcherie pour que toutes ces informations servent rapidement. »
À cet effet, le vétérinaire a entre autres présenté un outil de communication en cours de développement. Agissant comme tableau de bord, il permettra aux différents intervenants d’une ferme de s’échanger rapidement l’information, à la manière d’un réseau social.
« Un employé qui rapporte la découverte de trois carcasses, par exemple, pourrait en informer le vétérinaire en lui présentant des photos, raconte le spécialiste. Le vétérinaire pourra alors suggérer immédiatement des mesures à prendre. »
Cette façon d’utiliser les données pour réagir rapidement est « la pièce manquante du système », a pris soin de souligner Tom Stein.
Des logiciels performants
Mais il n’y a pas que par l’accélération des communications qu’on tirera bientôt le plein potentiel des données.
Des entreprises informatiques travaillent présentement à l’amélioration des logiciels de gestion, de façon à ce que les entreprises agricoles emboîtent le pas aux PME manufacturières qui adoptent déjà des systèmes de gestion basés sur l’utilisation des données pour maximiser la productivité.
Des logiciels de gestion des maternités et de l’engraissement existent déjà ou devraient voir le jour d’ici 12 mois, selon Tom Stein.
En rassemblant les données en un seul endroit, on peut ensuite les analyser pour établir des corrélations surprenantes. Le spécialiste a notamment présenté le cas d’un élevage où un bon nombre de porcs a présenté une toux à la suite d’un épisode de canicule.
« Avec ce genre d’observation, un éleveur saura qu’il doit vérifier l’état de santé de ses bêtes lorsque la prochaine canicule se présentera », dit-il.
D’autres outils de prise de données viendront progressivement se greffer à l’arsenal des producteurs de porc. Tom Stein a présenté le système Swine Tech qui, grâce à des microphones, détecte les porcs en détresse. Il a aussi présenté un autre système en développement qui détecte les porcs malades seulement par un changement de leur comportement.
Selon Tom Stein, l’adoption de ces technologies permettra aux éleveurs de maximiser leur production. « Il y a présentement des millions de dollars qui sont laissés de côté parce que les élevages ne fonctionnent pas tous de manière optimale, affirme-t-il. En adoptant ces technologies, les élevages vont atteindre leur plein potentiel. »