Actualités 2 décembre 2020

Retour à une seule chambre de coordination et de développement

Après avoir longtemps travaillé à la mise en place deux chambres de coordination et de développement distinctes pour les filières maraîchère et ornementale, Les Producteurs en serre du Québec (PSQ) n’en développeront finalement qu’une seule, couvrant l’ensemble du secteur.

Le projet de chambres de coordination et de développement séparées est sur la table à dessin depuis 2017. Or, selon les recommandations des avocats de l’Union des producteurs agricoles, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec serait plus encline à donner son aval au projet s’il ne contenait qu’une seule chambre pour tout le secteur, a indiqué le directeur général des PSQ, Claude Laniel, en assemblée générale annuelle virtuelle le 18 novembre.

Le président des PSQ, André Mousseau, a toutefois assuré aux producteurs que la gestion des secteurs serait indépendante par la suite. « Chacun des secteurs aura ses projets et les sommes d’argent seront réparties selon les entrées de fonds [de chacun des secteurs] et nous pourrons cheminer pour appuyer les actions de chacune de nos filières, soutient-il. Dans le fond, le principe c’est d’avoir des outils pour appuyer le secteur, d’un côté comme de l’autre. »

Inquiétudes

Bien que la résolution ait été adoptée majoritairement, elle a suscité de nombreux questionnements chez les horticulteurs. Jacques Demers, producteur de tomates, s’est inquiété de la représentativité des secteurs au sein de la chambre. Sylvain Therrault, producteur de laitue, a souligné que tous s’étaient entendus sur la création de deux entités distinctes à cause, notamment, de divergences. « Comment on va être capables d’apporter un projet à la Régie sur lequel on va s’entendre entre l’ornemental et le légume? », a-t-il demandé. Le directeur général Claude Laniel a répondu que si les deux chambres présentaient des projets différents au départ, notamment en ce qui a trait aux dossiers dont elles auraient la responsabilité – comme la recherche, le développement, l’innovation et la promotion –, la filière ornementale avait accepté de se rallier à la vision maraîchère. « Actuellement, les deux projets sont assez semblables, pour ne pas dire très similaires », a-t-il souligné.