Actualités 28 août 2014

Le ministre Gendron lance un défi aux producteurs horticoles!

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« Votre secteur a connu une bonne croissance ces dernières années et on ne peut dire que bravo! »

Voilà le défi lancé par le ministre Gendron aux producteurs horticoles lors de la Semaine horticole qui s’est tenue à Boucherville les 11, 12 et 13 février derniers.

Mais il faut viser une augmentation de fruits et légumes du Québec dans nos assiettes. Est-ce qu’on peut imaginer ensemble d’accroître de 10 % la production maraîchère et fruitière d’ici les 5 prochaines années? Je suis persuadé qu’on en est capables », a-t-il lancé. « On a besoin pour ça d’un grand chantier collectif pour améliorer nos approvisionnements quatre saisons. Il faut absolument viser une plus grande productivité. Une augmentation de productivité, ce n’est pas péché! Travaillons ensemble et prenons-nous en main », a-t-il ajouté en substance.

La foule nombreuse venait pour le ministre, mais aussi, ou surtout, pour entendre la vingtaine de décideurs des filières horticoles, tous assis à une même table. André Mousseau, président du Syndicat des producteurs en serre du Québec, a attiré l’attention en reprenant le ministre : « M. Gendron, votre 10 % d’augmentation sur 5 ans, ce n’est pas ambitieux. Nous [aux serres], on veut doubler la superficie de production en 10 ans! » a-t-il mentionné, tout en ajoutant, plus ou moins subtilement, que l’électricité à bas prix promise par Mme Marois serait nécessaire pour y arriver…
Tous les intervenants ont présenté, en quatre minutes chacun, les actions qu’eux et leur groupe proposaient afin d’accroître la production, de même que la consommation de produits horticoles du Québec. Fait à souligner, ce forum rassemblait de grandes pointures de différents milieux : des présidents de syndicats de producteurs, des acheteurs (Metro, Loblaws, Sobeys, etc.), un responsable de recherches universitaires, etc. En tombée de rideau, un groupe de travail a été formé pour sélectionner les actions prioritaires. Leur réalisation devrait se concrétiser d’ici les trois prochaines années. « Vous nous passez un message sérieux, très motivateur pour notre nouveau comité. On va vous montrer qu’on est capables de grandes choses », a promis André Plante, président du Conseil québécois de l’horticulture