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Après plusieurs années de recherche, le producteur Richard Wera a finalement trouvé des acquéreurs pour sa ferme de Waterville, en Estrie. Des éleveurs de cette même région poursuivront l’autocueillette de fraises. Sans relève apparentée, l’homme de 78 ans tenait à ce que l’œuvre entamée par son père soit préservée.
D’abord producteurs porcins, avicoles et de grandes cultures, Martin Bergeron et Karine Choinière ont saisi l’occasion d’accroître leurs superficies en culture en achetant l’entreprise de M. Wera.
« C’est une belle terre, souligne la productrice de Coaticook. Il n’y a pas de roches. » Elle explique que M. Wera sera encore responsable de la production de fraises et de légumes destinés à l’autocueillette à la ferme cet été. Puis, pour les années à venir, le cédant pourra y être présent en soutien aux acquéreurs tant qu’il le voudra. Déjà, le couple a bénéficié de beaucoup de ses lumières pour la plantation de fraises cette saison. « Ça a mûri dans notre idée de continuer les fraises. On s’est dit que ce serait dommage [d’arrêter]. Les gens sont contents que ça continue », raconte Mme Choinière. « Les fraisières, il y en a de moins en moins; c’est beaucoup de travail », ajoute celle qui se dit néanmoins déterminée à relever le défi.
En plus des superficies de fraises qui resteront les mêmes pour les saisons à venir, des terres de la Ferme Wera serviront à la culture de soya, de blé et de maïs. Il s’agit toutefois du dernier été pour l’autocueillette de légumes.