Actualités 10 janvier 2020

Asclépiade : une filière qui cherche encore des solutions

Même si les acheteurs s’intéressent toujours autant à la fibre d’asclépiade, au champ, la récolte et le conditionnement de grands volumes demeurent encore problématiques.

La Coopérative Monark, qui regroupe et encadre l’ensemble des producteurs d’asclépiade, assure avoir été contactée par différents acheteurs internationaux et québécois en raison des propriétés isolantes et de la faible empreinte écologique de cette fibre. Deux entreprises européennes ont même contacté La Terre récemment pour savoir où ils pourraient en acheter.

Des solutions manquantes

La production de fibre demeure cependant difficile et est loin de pouvoir répondre à la demande. La Coopérative Monark vient de perdre une dizaine de producteurs qui ont décidé de jeter l’éponge. Ils mettent fin à cette culture, confirme Sabin Tremblay, le nouveau président de la Coopérative, qui compte maintenant une centaine de membres. M. Tremblay n’est pas négatif pour autant; il fait confiance à l’équipe d’administrateurs en place.

« La situation n’a pas avancé aussi vite qu’on aurait voulu. Mais on travaille sur beaucoup d’idées. On a grandement amélioré nos prototypes de récolteuses. On pense arriver avec une machine à la hauteur de nos attentes l’an prochain », affirme M. Tremblay, qui a lui-même récolté cinq tonnes de fibre d’asclépiade cette année. Il dit que les techniques de conditionnement et de séchage sont maintenant au point. Il reste maintenant à les adapter à de plus grands volumes de production. 

Sabin Tremblay mentionne que plusieurs membres de la Coopérative ont déjà livré leurs récoltes de fibre à l’entrepôt de Trois-Pistoles. Il ignore toutefois pour l’instant quels sont les volumes totaux qui ont été récoltés en 2019 et le nombre d’hectares qui sera en production l’an prochain.