Vie rurale 24 mars 2020

Les vendeurs de tracteurs ont eu chaud

La fermeture obligatoire de la majorité des commerces jusqu’au 13 avril, comme dicté par le gouvernement Legault, a donné des sueurs froides aux concessionnaires de machinerie agricole qui ont craint de ne pas figurer sur la liste des services essentiels.

Le directeur général de l’Association des marchands de machines aratoires du Québec, André Savard, a cependant reçu la confirmation du ministre de l’Agriculture, André Lamontagne, que les ateliers mécaniques des concessionnaires sont bel et bien considérés comme un service essentiel. Ils demeureront ainsi ouverts. « Tout le monde a eu peur que les garages ferment. Et au-delà de la business, on voulait s’assurer que nos producteurs puissent faire la job et que leurs machines soient fonctionnelles », dit M. Savard. Il mentionne qu’avec les travaux de déneigement toujours en cours dans certaines régions de même que les semis qui auront lieu dans quelques semaines, les agriculteurs ont besoin de pouvoir compter sur les mécaniciens et sur des pièces de remplacement.

Pas de ventes en magasin

Les services des ventes devront toutefois être considérés comme pratiquement fermés durant les trois prochaines semaines. Les représentants pourront effectuer du télétravail, mais les rencontres entre clients et vendeurs chez les concessionnaires seront interdites.

Commerces agricoles ouverts

Les meuneries et centres de grains demeureront également ouverts. Deux commerçants de semences contactés par La Terre ont dit tourner un peu plus au ralenti qu’à l’habitude, mais demeurent ouverts et entièrement fonctionnels. Ils ne s’inquiètent pas pour l’approvisionnement en engrais et en semences en vue des semis à venir.

Dans la liste des commerces essentiels publiée par le gouvernement du Québec, on retrouve notamment :

  • les grandes surfaces hors des centres commerciaux offrant des services d’épicerie, de pharmacie ou de quincaillerie;
  • la production de biens alimentaires : entreprises agricoles, de transformation alimentaire et de breuvages, abattoirs ou productions maraîchères, par exemple;
  • la production des intrants nécessaires aux secteurs essentiels;
  • les services prioritaires de transport et logistique.

Pour la liste complète : bit.ly/2WC6N89