Alimentation 13 mars 2019

L’érable dans toute sa polyvalence

Incroyable Érable arrive sur les tablettes des librairies en même temps que la saison des sucres. Publié par les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ), l’ouvrage compte 60 recettes concoctées par 12 ambassadeurs, dont Philippe Mollé, en plus d’offrir de l’information sur les nombreuses déclinaisons des produits découlant de l’érable.

Cet automne, la fédération spécialisée avait notamment changé son nom en plus de modifier son logo et son image de marque. Le lancement d’un second livre aux nouvelles couleurs de l’érable était donc tout indiqué pour souligner l’arrivée du printemps.

« On tient souvent les produits de l’érable pour acquis. Avec ce livre, notre but est d’éduquer les gens, de les inspirer, mais surtout de leur faire redécouvrir toute la polyvalence de l’érable », assure Nathalie Langlois, directrice de la promotion, de l’innovation et du développement des marchés aux PPAQ.

Bien que le livre présente certains desserts, beaucoup d’entrées et de plats principaux sont réalisés à l’aide de produits de l’érable sous diverses formes, comme la soupe de shiitakes aux légumes, dont le bouillon est fait à base d’eau d’érable. « L’érable est magique. Oui, il est bon dans les desserts, mais c’est aussi un catalyseur de saveurs pour toutes sortes de plats », précise Mme Langlois.

Les chefs ambassadeurs ont d’ailleurs été choisis pour représenter le large éventail du produit. Aux dires de Mme Langlois, « on n’a pas eu besoin de les convaincre ». Le livre rassemble des chasseurs d’épices, des boulangers, des pâtissiers, des chocolatiers, mais également des chefs cuisiniers, tant québécois qu’internationaux, qui partagent une véritable passion pour l’érable.

Une place a aussi été réservée au portrait de trois producteurs acéricoles. On y présente leur histoire, leur famille, la passion de leur travail ainsi que quelques anecdotes. « Tout le monde a un souvenir lié à l’érable, que ce soit dans sa tendre enfance où à son arrivée au Québec », constate la directrice.