Vie rurale 1 octobre 2014

Franc succès pour les Portes ouvertes sur les fermes du Québec

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La température clémente et la variété de l’offre ont fait de la 12e édition des Portes ouvertes sur les fermes du Québec un beau succès populaire hier.

Quelque 170 000 personnes ont visité l’une ou plusieurs des 107 fermes se prêtant à l’activité, alors que 38 000 visiteurs se sont joints à la grande fête agricole au parc Jean-Drapeau, sur l’île Notre-Dame.

À la suite de l’événement, dans un communiqué de presse, Marcel Groleau, président général de l’Union des producteurs agricoles, grande organisatrice de ce rendez-vous, a déclaré : « La réponse des citadins est encore une fois extrêmement positive. Elle témoigne d’un intérêt grandissant pour l’alimentation, l’achat local et la vie à la campagne. Un gros merci aux producteurs et aux centaines de bénévoles qui ont permis à des milliers de personnes d’en savoir plus sur l’agriculture et les aliments d’ici. »

Kiosques de dégustation et de démonstration des différentes productions animales et végétales d’ici, animations et rencontres avec des producteurs ont été parmi les faits saillants au parc Jean-Drapeau.

On pouvait ressentir le même intérêt dans les entreprises agricoles qui accueillaient une foule de visiteurs durant cette journée intense. Avec une logistique dans certains cas poussée à la limite, les producteurs et leurs armées de bénévoles ont toutefois consacré la plupart de leur temps à répondre aux nombreuses questions provenant de visiteurs qui avaient parfois une connaissance plutôt superficielle de la réalité de l’agriculture moderne. Dans plusieurs fermes, des tables animées permettaient aux visiteurs d’en apprendre davantage sur des sujets aussi variés que la production biologique, l’alimentation des troupeaux ou encore le respect de normes environnementales.

« Pour moi, c’est un grand plaisir de recevoir tous ces gens, a lancé Patrice Phaneuf, de la Ferme Phamilou, d’Upton, entre deux groupes de curieux visitant son étable. Ils posent toutes sortes de questions, ils cherchent le taureau ou demandent pourquoi les vaches n’ont pas de cornes. Mais c’est toujours très sympathique. »

Ces échanges informels d’informations, directement dans les fermes, sont certainement ce qui caractérise cette grande opération de rapprochement entre les mondes rural et urbain.