Vie rurale 14 novembre 2014

De belles années en perspective

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En dépit de la concurrence féroce, des difficultés à recruter de la main-d’œuvre, des enjeux liés au transfert des entreprises et des exigences variées des consommateurs, les agriculteurs québécois affichent un réel optimisme face à l’avenir, révèle un sondage mené par la firme ÉcoRessources.

Au total, 400 chefs d’entreprise, dont 200 du secteur agricole et 200 de celui de la fabrication d’aliments, ont répondu au questionnaire. Cet outil vient s’ajouter à deux autres études sur les retombées économiques de l’agroalimentaire et le soutien agricole au Québec, commandées par l’UPA.

D’une part, plus des trois quarts des entrepreneurs sondés se disent très ou assez confiants à l’égard de l’évolution de l’économie agroalimentaire au Québec pour les trois prochaines années. Le niveau de confiance des entrepreneurs agricoles augmente avec leur chiffre d’affaires. D’autre part, plus de la moitié des entreprises sondées s’attendent à voir leurs revenus croître au cours des trois prochaines années.

Obstacles

Malgré cet enthousiasme, les agriculteurs identifient plusieurs obstacles qui pourraient freiner le développement de leurs entreprises. Les prix obtenus pour leurs produits, la disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée de même que le coût des intrants figurent parmi les plus importants. Du côté des intrants, les carburants et combustibles, les impôts et taxes foncières, l’électricité, ainsi que la machinerie, l’équipement, le matériel et les technologies sont ceux qui occasionnent le plus de difficultés en raison de leurs coûts, précise le sondage.

Soutien

Au chapitre du soutien gouvernemental, les interventions qui visent à soutenir et à sécuriser le revenu de même que l’appui au développement des marchés et à l’investissement en entreprise sont jugées les plus utiles par les agriculteurs sondés. À cet égard, ceux-ci considèrent le Programme de crédit de taxes foncières comme le plus utile au succès des entreprises, suivi par l’amélioration des programmes de soutien du revenu.

« Les producteurs et les transformateurs veulent une fiscalité foncière compétitive, avec des programmes de sécurité du revenu pour un partage efficace des risques avec l’État. Ce sont les ingrédients de la réussite pour les prochaines années », résume Charles-Félix Ross, directeur, Recherches et politiques agricoles à l’UPA.

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Retombées économiques du secteur agricole au Québec
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