Environnement 10 avril 2015

Services-conseils : des enjeux, et des décisions à prendre

SHAWINIGAN — L’industrie des services-conseils doit se montrer davantage à l’écoute des besoins des producteurs agricoles, qui sont ses clients, affirme Johanne van Rossum, présidente des Groupes conseils agricoles du Québec (GCAQ). 

« Nous sommes à la croisée des chemins, précise-t-elle. Le contexte économique change et le financement des services est incertain. Il faut s’adapter. »

« Les producteurs ont des besoins précis et il faut leur livrer les services en fonction de leurs attentes », ajoute-t-elle.

Et le temps presse de trouver des solutions pour répondre aux besoins de plus en plus pointus des producteurs agricoles, qui conviennent qu’ils ont besoin de l’expertise des spécialistes des services-conseils pour améliorer leurs pratiques.

Favoriser la compétitivité

Toutefois, sur le terrain, ils sont nombreux à se demander ce qu’il adviendra du Programme services-conseils (PSC) ayant pour but de « favoriser la compétitivité et la pérennité des entreprises agricoles et agroalimentaires ».

Ce programme sur 5 ans doté d’une enveloppe de 20 M$ par année expirera le 31 mars 2018. Ce montant est distribué à parts égales entre les services-conseils en agroenvironnement et les services-conseils en gestion.

« C’est l’inconnu, convient Johanne van Rossum. On ignore si ces montants seront reconduits ou s’ils seront distribués sous une autre forme. Il faut néanmoins commencer à se préparer et à élaborer nos stratégies en conséquence. »

Structures

Mais il n’y a pas que cela. La question est aussi de savoir si les structures en place pour dispenser les services-conseils font l’affaire des producteurs.

Le sujet a occupé une large place, hier, dans les ateliers de discussions lors du congrès des GCAQ qui se termine aujourd’hui.  Il a été beaucoup question de l’approche client ainsi que de la relation à maintenir entre le producteur et le conseiller en gestion et en agroenvironnement.