Alimentation 14 novembre 2014

Veau Charlevoix : un sursis d’environ six mois

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L’espoir renaît (un peu) de sauver l’entreprise Veau Charlevoix.

En effet, les créanciers de l’entreprise ont voté pour l’acceptation de la proposition d’arrangement présentée par le syndic. La faillite est donc évitée. Mais l’abattoir demeure toujours fermé.

Les prochains mois critiques

Un employé du Centre local de développement (CLD) de la municipalité régionale de comté de Charlevoix-Est affirme que les prochains mois seront critiques. Il faut trouver un ou des acheteurs. Et le compteur tourne, car si les créanciers jettent l’éponge, les nombreux permis reliés à l’abattage et à la transformation des viandes tomberont, ce qui minera encore davantage la possibilité de relancer cet abattoir, même après une éventuelle faillite. Mentionnons que celui-ci est important pour les éleveurs de la région, spécialisés dans le veau, mais aussi pour ceux qui produisent de l’agneau, du chevreau et de l’émeu. Différentes options sont évaluées, dont celle de créer un abattoir régional qui pourrait traiter d’autres animaux d’élevage, comme le porc. Ne rien faire et laisser l’abattoir à l’abandon affaiblirait le monde agricole charlevoisien, sauf que relancer l’entreprise – ou l’agrandir – se révèle une manœuvre financièrement risquée. Et plusieurs le savent…

Quelles sont les chances?

« Les chances de relancer l’abattoir sont bonnes, mais un abattoir, on ne redémarre pas ça facilement. On verra ça d’ici les six prochains mois », mentionne la source du CLD, un organisme qui fait également partie des créanciers.