Régions 9 septembre 2014

Le bon goût frais des Îles : du nouveau côté promo

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Tel que publié dans Est du Québec

ÎLES-DE-LA-MADELEINE — Aux Îles-de-la-Madeleine, des producteurs se regroupent pour s’offrir les services d’un « marchandiseur », tandis que des capsules vidéo sur la façon de servir les produits locaux seront bientôt mises en ligne.

Deux initiatives pilotées par l’organisme Le bon goût frais des Îles de la Madeleine, à l’affût de nouveaux moyens pour promouvoir les aliments de l’archipel.

L’été dernier, aux Îles, un employé a effectué la tournée régulière des épiceries et restaurants où sont vendus des produits madelinots. « Il devait voir à ce qu’il ne manque de rien, prendre les commandes, replacer les produits », explique Sophie Cassis, directrice du Bon goût frais. Des tâches que les producteurs ont peu le temps d’accomplir eux-mêmes, surtout en été, une saison pourtant cruciale aux Îles qui comptent moins de 13 000 habitants, mais qui accueillent plus de 60 000 visiteurs par année.

« Les producteurs nous disent que la saison touristique s’avère d’une grande importance pour leurs ventes, indique Mme Cassis. Et on sait que les visiteurs sont à la recherche des produits des Îles. » En tout cas, ils ne peuvent plus les rater. Dès leur entrée dans certains supermarchés, un panonceau sur les paniers leur rappelle « qu’ajouter 5 $ de produits des Îles, c’est contribuer à créer de nouveaux emplois ici ». Et si l’attention des consommateurs flanche, des flèches en vinyle collées au plancher leur rappellent l’emplacement de la bouffe madelinienne.

Dans le passé, Le bon goût frais a organisé des activités de formation sur les produits locaux, destinées au personnel de la restauration. Grâce aux capsules vidéo bientôt mises en ligne, « on va pouvoir joindre plus de personnel, et aussi le grand public », estime Mme Cassis. En trois minutes et quelques clics, un serveur pourra savoir quels mets accorder avec telle bière locale, ou expliquer à son client la meilleure façon d’apprêter la viande de loup-marin.

Le bon goût frais compte 75 membres, dont 38 producteurs. « Dans les 10 dernières années, il y a eu une effervescence du côté des producteurs transformateurs », note Sophie Cassis.

L’organisme embauche trois employés permanents et trois saisonniers. Il était doté d’un budget de 400 000 $ en 2013. Une subvention de 131 000 $ du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) a financé en partie les projets de promotion.