Actualités 12 décembre 2017

Compromis sur les pesticides

Après une opposition palpable entre apiculteurs et producteurs de grains en atelier, les délégués du Congrès de l’Union des producteurs agricoles (UPA) réunis en plénière se sont finalement ralliés à l’unanimité à un compromis sur la gestion des pesticides.

Contrairement à ce que souhaitaient les apiculteurs, la résolution finale demande toujours au gouvernement de ne pas inclure dans la réglementation québécoise l’obligation de fournir une justification et une prescription agronomique pour utiliser certains pesticides plus à risque, dont les néonicotinoïdes. Les représentants des apiculteurs voulaient que ces obligations légales soient maintenues, d’autant que l’Ontario réglemente déjà ces pesticides. De leur côté, les producteurs de grains ne voulaient pas être désavantagés par rapport aux producteurs d’ailleurs.

Le président de la Fédération des apiculteurs du Québec, Léo Buteau, a plutôt proposé en plénière d’ajouter une justification pour les pesticides les plus à risque, mais uniquement dans le cadre du plan agroenvironnemental de fertilisation (PAEF) dans lequel les délégués demandaient déjà d’intégrer la planification de l’utilisation des pesticides.