Moins de deux semaines après s’être placée sous la protection de ses créanciers, l’entreprise Écolait passe aux mains de son principal concurrent, le groupe Délimax.

La Cour supérieure a autorisé la vente de la quasi-totalité des actifs d’Écolait le mercredi 15 novembre. La transaction dépasse les 31 M$. Cette somme devrait couvrir les principales créances garanties, soit celles de la Banque Nationale (20,5 M$), de Financement agricole Canada (4,8 M$) et de la Banque Laurentienne (560 000 $). Quant aux créanciers non garantis, ils devraient se diviser un peu plus de quatre millions de dollars. Le plus important créancier ordinaire demeure Grober, la filiale spécialisée dans l’alimentation des petits veaux laitiers d’Écolait, qui lui doit plus de 15,5 M$. Les autres créances non garanties se chiffrent à environ 3 M$.

La convention de vente inclut la quasi-totalité des actifs liés aux opérations intégrées du veau d’Écolait. Délimax assumera aussi les droits et obligations d’Écolait sous certains contrats cédés, ceux-ci étant les contrats d’élevage, stipulent les documents présentés à la Cour. L’entreprise appartenant à la famille Fontaine gardera également à son emploi tous les employés actifs d’Écolait, à l’exception de certains cadres.

Plus de détails dans La Terre de chez nous du 22 novembre.