International 22 juin 2017

Les trois ministres de l’Agriculture satisfaits de l’ALENA

La rhétorique agressive du président Trump au sujet de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) ne semble pas influencer tellement son ministre de l’Agriculture.

Le secrétaire américain Sonny Perdue et ses homologues du Canada et du Mexique n’avaient que de bons mots pour l’ALENA au sortir d’une rencontre trilatérale à Savannah, en Géorgie, le 20 juin.

« On ne veut pas réparer quelque chose qui n’est pas brisé », a résumé le ministre de l’Agriculture du Canada, Lawrence MacAulay, en téléconférence de presse, le 21 juin, à l’issue de la réunion. Celui-ci a ajouté qu’il s’agissait là des « mots exacts » prononcés par les ministres pendant la rencontre.

Dans une déclaration commune du 20 juin, les trois ministres de l’Agriculture étaient d’ailleurs d’accord pour affirmer que les trois pays étaient liés par « des marchés agricoles fortement intégrés » et disaient vouloir « assurer l’expansion du commerce ». Lawrence MacAulay, du Canada, Sonny Perdue, des États-Unis, et José Calzada, du Mexique, ont aussi souligné que l’ALENA avait « grandement aidé le secteur agricole des trois pays » et qu’il y avait « relativement peu de différends sur le plan commercial, compte tenu des échanges agricoles annuels de 85 G$ ».

Dans sa conférence de presse, le ministre MacAulay a affirmé qu’aucun point précis de la future négociation de l’ALENA n’avait été abordé pendant la rencontre et que les trois ministres de l’Agriculture laissaient ces questions aux négociateurs. « La gestion de l’offre est bien protégée et va continuer de l’être. C’est ce que nous avons fait depuis 50 ans », a tout de même répondu le ministre canadien lorsqu’il a été interrogé par un journaliste, qui voulait savoir comment le Canada allait défendre la gestion de l’offre dans la négociation à venir.