International 27 février 2017

Le SIMA de Paris, c’est parti!

Le SIMA est lancé depuis le dimanche 26 février à Paris Nord Villepinte. Près de 248 000 visiteurs sont attendus. La Terre y est en direct.

Mathieu Barbier avait le cœur à la fête ce matin dans le Réseau express régional de Paris en direction du Parc des expositions. Il parlait aux passagers pour faire connaissance, sourire aux lèvres. C’est qu’il se dirigeait vers le Salon international de la machinerie agricole (SIMA), le mondial des fournisseurs de l’agriculture et de l’élevage, accompagné par cinq confrères. « La prochaine fois, on prendra un hôtel encore plus près du Salon », a tranché M. Barbier.

Même bonheur pour trois petits-fils de producteurs, de la région de Picardie, qui couraient entre les tracteurs New Holland. Une journée bien spéciale et haute en couleurs (et en moteurs) les attendait.

L’exposition se déroule du 26 février au 2 mars et accueille 1 770 entreprises de 42 pays. En 2015, 45 000 visiteurs ont foulé le sol du SIMA et cette année, on prévoit que quelque 248 000 personnes viendront au Salon. Celui-ci est placé sous le thème « Être agriculteur dans 10 ans » et aborde quatre grands axes : la technologie numérique, la bioéconomie, la robotique et la génomique.

Le parc est immense. Il compte sept bâtiments reliés par des corridors internes et les participants peuvent y circuler librement. Il est assez facile de s’y retrouver grâce aux points d’information érigés aux entrées. À l’intérieur, tout est propre et sent le neuf. Plusieurs concessionnaires de machineries servent café et jus, et des restos sont installés en bordure des kiosques.

Ce que la Terre a vu…

Le tracteur autonome sans cabine de CASE IH

Ce matin, le tracteur autonome CASE IH a attiré bien des curieux. Eh oui, un robot qui peut travailler le jour et la nuit… tout seul! Cet engin de luxe et très stylé a remporté une médaille d’argent au palmarès des SIMA Innovation Awards. « Cette machine doit être capable de détecter des obstacles qui se trouvent sur le terrain comme des arbres, des pierres et autres, mais aussi de prendre des décisions par rapport à son environnement », a dit Vincent Hazenberg, responsable des produits marketing, de Case IH. Le véhicule intègre des technologies qui sont déjà sur le marché, tel le système lidar. Ce modèle de 380 ch s’adresse principalement aux producteurs de grandes cultures. Ses technologies sont aussi offertes sur des tracteurs plus petits, à partir de 100 ch. Plusieurs pays interdisent, pour l’instant, l’usage de ces robots.

La transmission variable combinant hydrostatique et embrayage assisté de JCB AGRI

La transmission variable de JCB AGRI est unique au monde et donne la possibilité de passer du système hydrostatique à l’embrayage assisté automatiquement. En effet, pour les travaux de ferme à basse vitesse, elle combine un module hydrostatique avec une pompe et un moteur à débit variable, ce qui procure une très grande force de poussée. Elle permet une accélération linéaire de 0 à 19 km/h. En ce qui concerne « le transport sur route et les déplacements, la transmission est équipée d’un module mécanique à trois rapports en prise directe, qui offre une efficacité énergétique optimale », a dit Florent Lambert, représentant de JCB. La machine utilise donc la transmission la plus adaptée selon le besoin.

transmission

Le tracteur 8740 de Massey Ferguson

Le tracteur 8740 est le dernier-né de sa gamme et peut atteindre jusqu’à 405 ch. Il comporte un long empattement et son gabarit est compact. Son poids est aussi modulable. « Il s’adresse à une clientèle qui recherche une forte puissance pour des outils larges tout en limitant l’impact sur le sol en termes de compaction », a mentionné Rémi Morin, de Massey Ferguson.