Économie 3 février 2017

La Coop fédérée souhaite la création d’une table

Pour dénouer l’impasse de la réforme du Programme de crédit de taxes foncières agricoles, la Coop fédérée se montre en faveur de la création d’une table visant à revoir la pertinence de réformer le principe de taxation agricole.

Ghislain Gervais, président de la plus importante entreprise agroalimentaire du Québec, réaffirme son soutien à l’Union des producteurs agricoles (UPA). Il rappelle que son organisation a commandé l’automne dernier une étude à une firme externe qui a démontré que les chiffres de l’UPA sont bons.

Lui-même propriétaire d’entreprises agricoles au Centre-du-Québec, le président de la Coop est bien placé pour mesurer l’impact de la réforme. Pour l’une de ses terres, l’augmentation de sa facture atteint 284 %!

« C’est ce qu’on appelle une hausse substantielle », affirme-t-il.

Cela étant dit, convient-il, il importe pour le Québec de demeurer compétitif en regard de ses voisins comme l’Ontario. Il croit qu’il y a un rattrapage à faire en matière de taxation, et suggère d’échelonner une éventuelle augmentation sur quelques années. À titre d’exemple, dit-il, la taxation actuelle ne tient pas compte des valeurs agronomique et économique des terres agricoles.

Ghislain Gervais qualifie l’arrivée de Laurent Lessard à l’Agriculture « d’encourageante », percevant une volonté de débloquer le dossier de la taxation foncière agricole.