Vie rurale 3 janvier 2017

Le sirop d’érable québécois comparé au pétrole dans le Vanity Fair

Dans un récent numéro, le prestigieux magazine américain Vanity Fair consacre un long article à la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ), à qui il attribue le succès du sirop d’érable de la Belle Province.

La une du magazine où l'article sur la FPAQ est paru.
La une du magazine où l’article sur la FPAQ est paru.

« Parce que le Québec fabrique 72 % de la production mondiale de sirop d’érable, elle est en mesure d’en imposer le prix », écrit l’auteur Rich Cohen qui compare la FPAQ à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Il précise qu’à 1 300 $ le baril, le sirop se vend 26 fois plus cher que le pétrole brut.

Des tours de barils blancs

Le collaborateur du Vanity Fair s’est déplacé au Québec, où il a pu visiter la réserve stratégique mondiale de sirop d’érable, située à Laurierville. Il a été impressionné par les hautes tours de barils blancs.

vanity_tourIncapable de bouger l’un de ces barils, il a peine à croire que 10 000 aient pu être volés il y a quelques années. L’auteur louange au passage le travail des enquêteurs qui, malgré l’absence de caméras de sécurité à l’époque, sont parvenus à remonter le fil des événements.

Rich Cohen a aussi visité les bureaux de la FPAQ à Longueuil et a accompagné l’acériculteur François Roberge à son érablière La Cabane Rose, un clin d’œil à la bannière La Vie en rose dont il est le PDG. Près de la bouilleuse, il a alors dégusté le liquide doré comme s’il s’agissait d’un scotch vieux de 20 ans. « C’était comme boire la forêt et le paysage », conclut-il, tout en poésie.

Pour lire l’article complet (en anglais) publié dans le Vanity Fair, cliquez ici.