Politique 5 septembre 2014

Hausse des frais de scolarité : les agriculteurs inquiets

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L’UPA demande au gouvernement du Québec un moratoire d’une année sur la question.

L’Union des producteurs agricoles est en effet préoccupée par l’impact de la hausse des frais de scolarité sur l’accessibilité aux études supérieures pour les jeunes des régions.

Le syndicat qui représente les agriculteurs et agricultrices de la province considère qu’un tel temps d’arrêt permettrait non seulement aux étudiants de terminer leur session, mais aussi d’étudier la question dans son ensemble, en prenant en compte l’aspect de l’éloignement des grands centres urbains.

Pour le président de l’Union, Marcel Groleau, l’accessibilité aux études supérieures est déjà moindre pour les jeunes ruraux, qui ont fréquemment à s’éloigner de leur foyer s’ils souhaitent poursuivre leurs études au-delà du secondaire, faute de cégeps ou d’universités à proximité. Cette réalité, unique aux jeunes en régions éloignées, suppose déjà des dépenses additionnelles importantes (logement, nourriture, électricité, chauffage, assurances, etc.), explique l’UPA.

Depuis le mois de février, la contestation étudiante contre la hausse des frais de scolarité de 1625 $ au cours des cinq prochaines années fait rage au Québec. Près de 200 associations, regroupant plus de 175 000 étudiants, sont actuellement en grève illimitée. Selon le gouvernement, le mouvement est sur le point d’atteindre un point de non-retour alors que la session ne pourra être complétée.