Actualités 15 mars 2016

Un tricheur du bio à l’Expo manger santé

Un exposant de l’Expo manger santé et vivre vert vendait des produits arborant le logo Aliments du Québec Bio et Produit biologique certifié Québec Vrai, alors qu’en réalité, il ne détenait pas de certificat de conformité valide. Voilà ce qu’a révélé l’inspectrice du gouvernement à la Terre.

À vrai dire, Lilas Bouloum, l’enquêteuse au Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV), était de passage à l’Expo le 11 mars dernier à Montréal afin de vérifier la conformité des entreprises utilisant les termes « biologique », « bio », ou, en anglais, « organic »; des termes protégés par la loi, rappelons-le. Le CARTV refuse de révéler le nom du commerce fautif, puisqu’il fait présentement l’objet d’une enquête.

Lilas Bouloum ajoute qu’elle avait déjà à l’œil ce commerçant, lui qui avait été avisé par le CARTV qu’il employait les termes « bio » et « biologique » alors qu’il n’était plus certifié. Par ailleurs, sur son site Internet, le commerce se dit toujours spécialisé dans l’alimentation végétale et biologique.

Lors de sa visite à l’Expo, l’enquêteuse a décelé des pratiques non conformes chez deux autres exposants, mais il s’agissait d’erreurs d’étiquetage, vraisemblablement dues à une méconnaissance de la loi, selon l’enquêteuse. Ces deux exposants détenaient une certification valide; ils n’ont reçu qu’un avertissement.

La situation s’améliore

De nombreux visiteurs se rendent à l’Expo manger santé et vivre vert notamment pour découvrir de nouveaux produits biologiques. Ils se révèlent une clientèle facile à courtiser, mais ils ne veulent pas se faire rouler pour autant! Bonne nouvelle : les cas de tricherie sont en nette décroissance. « C’est la sixième année que je viens à l’Expo et je suis vraiment agréablement surprise de constater que la majorité des entreprises sont conformes. C’est tout un contraste avec les premières années où près de 50 % des exposants qui offraient des produits bio ne satisfaisaient pas à la loi », mentionne Mme Bouloum.

Plus de détails dans la version papier de la prochaine Terre de chez nous.