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L’abattage de bovins ne doit plus se faire en Ontario et aux États-Unis, mais d’abord au Québec, et « dans les circuits les plus courts possible », affirme le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis.
« C’est mon objectif et je veux m’assurer que ça va se passer ainsi », précise le ministre, en entrevue à la Terre.
Pierre Paradis rappelle toutefois que le complexe dossier de la relance de l’ex-abattoir Levinoff-Colbex se trouve entre les mains du syndic chargé du dossier.
Dans ce contexte, il préfère laisser intervenir les forces en présence, notamment Investissement Québec, avant de se prononcer plus avant.
« Pour le moment, convient-il, je ne peux pas bouger. Il y a des étapes à franchir. Je n’ai pas vu les offres [d’achat], mais je sais qu’il est inévitable qu’il y aura un règlement, un dénouement. »
En Ontario et aux États-Unis
Le ministre de l’Agriculture n’aime pas voir les bovins s’entasser dans des camions pour se retrouver dans des abattoirs de la province voisine, ainsi qu’aux États-Unis.
« Il y a là des questions de bien-être animal qu’il faut considérer sérieusement, dit-il. Ce n’est pas correct d’envoyer nos bovins à des centaines de kilomètres parce qu’on ne peut les faire abattre chez nous. »
Et il déplore que depuis la fermeture de l’abattoir de Saint-Cyrille-de-Wendover, « c’est tout un secteur d’activités qui ne bénéficie plus de retombées économiques ».