Environnement 2 septembre 2014

Le potentiel de la biomasse reste à développer

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Malgré le potentiel fabuleux de la biomasse, le gouvernement Charest tarderait à opter pour des « choix structurants », selon les auteurs d’une étude sur la biomasse réalisée en juin par l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC).

Dans une « note d’intervention » portant sur la biomasse, les auteurs s’interrogent sur la stratégie québécoise de reconversion verte. « Le Québec a intérêt à se doter d’une stratégie fine consacrant une place névralgique à la biomasse dans une politique d’indépendance énergétique grâce aux énergies renouvelables », écrivent l’économiste Gilles L. Bourque et le directeur général de l’IRÉC, Robert Laplante.
Les auteurs déplorent que Québec « ne s’intéresse qu’à la biomasse résiduelle agricole ou forestière » et néglige de voir au développement de plantations énergétiques. Il faudrait, selon eux, se pencher sur le « fort potentiel » de ces cultures. « La culture intensive en courtes rotations (CICR) utilisant des plantes ligneuses fait usage d’essences à croissance rapide comme le saule ou le peuplier hybride », expliquent les auteurs.

Les deux chercheurs de l’IRÉC invitent le gouvernement à « réaliser les investissements nécessaires pour améliorer les technologies de production et de transformation et financer les plantations à grande échelle ».

« Bref, comme pour les autres formes d’énergie renouvelable, un soutien gouvernemental approprié est requis pour stimuler le développement et atteindre les standards qui rendront cette forme d’énergie
compétitive avec les énergies fossiles », concluent-ils.