Environnement 2 septembre 2014

Un hiver chaud et humide

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Le retour de La Niña pour la saison hivernale signifie un mercure au-dessus de la normale dans l’est du continent.

L’automne est encore parmi nous, mais l’heure est déjà aux prévisions pour l’hiver prochain. L’organisme américain, le National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), s’est avancé sur le sujet pour les mois de décembre, janvier et février prochains. À quoi faut-il s’attendre? À plus ou moins une redite de l’hiver dernier, en raison du retour du phénomène La Niña. Ce dernier se caractérise par une baisse des températures dans les eaux du Pacifique, au large de la côte ouest de l’Amérique du Sud.

Pour le nord-est du continent, La Niña signifie un mercure au-dessus de la normale ainsi qu’un climat plus humide.

La Commission canadienne du blé (CCB) surveille aussi attentivement les eaux du Pacifique. Tout comme aux États-Unis, les modèles météorologiques informatiques penchent vers un retour d’un épisode de La Niña.

Pour l’ouest du pays, le retour de La Niña signifierait un hiver froid et enneigé. La Niña a duré anormalement longtemps, du milieu de 2010 à la fin du printemps 2011. Des analystes lui attribuent d’ailleurs les pluies printanières abondantes qui ont causé des inondations dans certaines parties des Prairies, ainsi que dans l’est du pays.

Bruce Burnett, directeur du service de météorologie et d’analyse des marchés à la CCB, mentionne que les sols cette année sont beaucoup plus secs que l’an dernier, mais le risque d’inondation demeure présent si de grandes quantités de neige tombaient dans ces régions.

Interrogé par Financement agricole Canada, M. Burnett souligne qu’il est encore trop tôt pour dire si La Niña se produira ou non. Les prévisionnistes auront une meilleure idée d’ici novembre, une fois qu’ils auront obtenu les résultats des derniers modèles informatiques.