Environnement 2 septembre 2014

Loi sur les mines: on se tire des roches!

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On se tire des roches à qui mieux-mieux à Québec dans le cadre de l’étude du projet de loi 14 sur les mines.

Les tirs les plus nourris viennent de l’opposition péquiste, qui accuse le gouvernement Charest de tous les maux. « Ce n’est pas vrai qu’on va rester les bras croisés. Il est question de nos ressources naturelles, et ces ressources valent des milliards de dollars en redevances », martèle en entrevue à la Terre la députée de Vachon et porte-parole de l’opposition officielle en matière de mines et de gaz de schiste, Martine Ouellet.

Elle ajoute : « Les minières étrangères vont extraire de notre sous-sol des tonnes de fer pour leurs besoins respectifs. Ces ressources, elles seront expédiées à l’étranger. Nous devons fixer des balises pour qu’il n’y ait pas d’abus. Il faut éviter d’ouvrir trop grandes les vannes, pour ne pas laisser les entreprises faire à leur guise. Mais pour cela, il faut qu’il y ait une volonté gouvernementale, et à notre connaissance, il n’y en a pas », fait valoir la députée péquiste.

Elle dit déplorer « les refus systématiques » du ministre délégué aux Mines, Serge Simard, face aux demandes d’information formulées par les députés péquistes en commission parlementaire. « On se fait reprocher de ralentir le processus mais on fait simplement notre travail. Nous souhaitons plus de transparence de la part du gouvernement », précise la députée.

Martine Ouellet déplore que le gouvernement refuse « d’inclure les enjeux de transformation et des redevances ». Elle voit cela comme « un choix délibéré d’enrichir les grandes multinationales étrangères au détriment de la population québécoise ».

Un fait demeure : le premier ministre Jean Charest est déterminé à faire adopter le projet de loi visant à moderniser la vieille loi sur les mines avant d’aller en élections générales, possiblement au printemps 2012. L’étude du projet de loi article par article reprend aujourd’hui en commission parlementaire. Il ne reste plus qu’une douzaine d’articles à étudier. Le sprint final est engagé…