Réunis actuellement à Hawaii, les ministres du Commerce des 12 pays membres du Partenariat transpacifique (PTP) entament le dernier sprint en vue de conclure cet accord avant la fin de la journée.

Bien malin qui pourrait prédire l’issue de cette semaine d’intenses négociations, mais une entente sans compromis sur la gestion de l’offre semble difficilement envisageable.

D’un côté, des rumeurs affirment que le Canada aurait déposé une offre accordant des accès supplémentaires à ses marchés sous gestion de l’offre, soit la volaille, le lait et les œufs. Cette offre aurait été jugée insuffisante par les États-Unis et la Nouvelle-Zélande, mais la table serait mise pour la poursuite des négociations.

De l’autre, des sources rapportent que le manque de volonté du Canada quant à l’ouverture de son marché du lait, des œufs et de la volaille pourrait faire avorter l’entente. Il faudra vraisemblablement attendre la conférence de presse de 13 h 30, heure d’Hawaii (19 h 30 au Québec), pour connaître l’issue des pourparlers.

La gestion de l’offre canadienne ne constitue cependant pas la seule pierre d’achoppement. Le Japon se montre également réticent à libéraliser son marché du riz. Les questions de la durée des brevets pharmaceutiques et des droits de propriété intellectuelle posent aussi problème.

Au cours de la dernière semaine, le premier ministre Harper a réitéré l’importance que le Canada soit signataire du PTP. Le temps presse pour les conservateurs, qui misent sur la conclusion du Partenariat en vue de la prochaine campagne électorale. Celle-ci pourrait d’ailleurs être déclenchée dans les jours à venir.

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