Politique 24 avril 2015

Deux millions pour Viandes Laroche

La rumeur est confirmée. Les Viandes Laroche reçoivent de Québec une marge de crédit de 2 M$.

La députée de Richmond et whip adjointe du gouvernement, Karine Vallières, en a fait l’annonce ce matin, au nom du ministre de l’Économie, Jacques Daoust, lors d’une conférence de presse tenue aux Viandes Laroche, à Asbestos.

Le soutien du gouvernement prend la forme d’une marge de crédit de 2 M$. Québec espère ainsi sauvegarder près d’une centaine d’emplois.

Depuis quelques mois, Viandes Laroche éprouve de la difficulté à sécuriser ses approvisionnements à cause des niveaux records du prix des bovins. En conséquence, l’abattoir a diminué de façon importante ses achats de bouvillons.

Grogne

À l’autre bout de l’autoroute 55, la nouvelle a été accueillie avec amertume. Avant même que Québec confirme l’octroi de 2 M$ aux Viandes Laroche, le député de Drummond–Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, dénonçait ce « deux poids, deux mesures » du gouvernement « après avoir abandonné l’abattoir Levinoff-Colbex […].Tant mieux pour Asbestos, mais c’est dommage pour Saint-Cyrille-de-Wendover, qui a été laissé pour compte ».

Le porte-parole de la région du Centre-du-Québec pour la Coalition Avenir Québec reproche au gouvernement libéral de s’être montré insensible à la relance de Colbex. « C’était la principale usine d’abattage et de transformation de bovins de réforme de l’est du Canada, la seule au Québec à être dotée d’installations modernes pouvant compétitionner avec les géants américains. »