Actualités 28 août 2014

Colère sur fond de haricots…

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Du jamais vu en 30 ans! La récolte de haricots de transformation atteindra en 2012 un sommet inégalé.

« Nous sommes littéralement enterrés sous les haricots! », résume la directrice de la Fédération québécoise des producteurs de fruits et légumes de transformation, Judith Lupien.

Cette nouvelle est positive pour bon nombre de producteurs, mais crée du mécontentement chez certains autres. Compte tenu que la production des champs dépasse la capacité de production du transformateur, des quantités importantes de haricots ne sont pas récoltées.

Si bien que plusieurs hectares de culture sont bêtement laissés au sol…

Cela crée beaucoup de mécontentement chez bon nombre de producteurs interrogés à ce sujet par la Terre. L’un d’eux, Heinz Grogg, producteur de Lanaudière, ne cache pas sa frustration de voir ses récoltes laissées aux champs.

« Les récolteuses sont entrées dans le champ, elles ont fait deux tours et sont reparties! En d’autres mots, elles n’ont presque rien récolté, sous prétexte de surabondance pour un champ et d’excès de chaleur pour l’autre », a relevé le producteur.

Il a ajouté : « Malgré mon respect pour le transformateur, je crois, en vérité, qu’il a ensemencé trop de superficies. »

Le producteur pointe le gaspillage alimentaire.

De son côté, le transformateur Bonduelle confirme que la situation est exceptionnelle. Il dit avoir tout tenté pour récolter le maximum des superficies. « Nous avons réussi à envoyer 500 tonnes vers une usine de l’Ontario (…) et livré une trentaine de tonnes à des acheteurs de haricots frais », a dit Yves Duquet, directeur agricole chez Bonduelle.

Il rappelle enfin qu' »une petite période de surabondance, c’est parfait », mais que cette année, « la situation est extrême ».

Le tour complet de la situation, à lire dans la prochaine édition de la Terre de chez nous.